Logement étudiant : prenez garde aux vendeurs de listes

Attention aux vendeurs de listes ! Ils vous promettent un maximum d'annonces mais surtout de payer avant tout ! Une fois que vous aurez payé pour une annonce alléchante... vous serez vite déçu !

Logement étudiant : prenez garde aux vendeurs de listes

    Attention aux vendeurs de listes ! Ils vous promettent un maximum d'annonces mais surtout de payer avant tout ! Une fois que vous aurez payé pour une annonce alléchante, le propriétaire aura choisit déjà un autre locataire et les autres annonces seront bidons.

    Un business florissant, des méthodes discutables. Les « marchands de listes » sont une nouvelle fois sur la sellette. Leur technique pour gagner de l’argent facilement ? Vendre aux jeunes étudiants fraîchement débarqués dans leur ville universitaire des listes de numéros de téléphones de propriétaires prêts à louer leurs appartements. Le hic, c’est qu’en toute illégalité ils réclament, dans la majorité des cas, le paiement avant la remise de la fameuse liste. Bref, il faut payer pour voir.

    Et, plus cocasse, la qualité des listes n’est pas toujours au rendez-vous. Loin de là. L’UFC-Que choisir vient d’en dresser un constat accablant.

    Se faisant passer pour des étudiants, les membres de cette association de consommateur ont visité dix-huit marchands de listes au terme d’une enquête menée en février et en juin dans dix villes universitaires (Bordeaux, Caen, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Rennes, Strasbourg et Toulouse). « Non seulement ils n’apportent aucune garantie à la conclusion effective d’un bail, à la différence d’une agence immobilière mandatée, mais ils se défaussent de leur obligation réelle et légale qui est de fournir exclusivement des biens correspondant aux desiderata du client », déplore l’association. Et d’ajouter : « Les mauvaises pratiques de ces faux agents immobiliers se situent à tous les étages. »

    220 € en moyenne et jusqu’à 450 € dans la capitale

    Montant des loyers imprécis, peu de logements proposés… Pire, rien ne dit que la liste d’une trentaine de noms achetée à prix d’or — 220 € en moyenne, pouvant monter jusqu’à 450 € à Paris — soit d’une quelconque utilité. « A Lyon, sur les quatre bien pertinents de la liste APL location, trois n’étaient déjà plus disponibles dans les vingt-quatre heures qui suivaient l’achat de la liste », raconte-t-on à l’association.

    Le clou du spectacle ?

    En se basant sur plusieurs critères (loyer, surface, emplacement, disponibilité), l’UFC-Que choisir a comparé ces enseignes à ce que l’on peut gratuitement trouver surInternet. Résultat : les annonces payantes sont moins performantes que le marché gratuit… A la suite d’une étude publiée hier, l’association de consommateur a décidé de porter plainte contre treize enseignes pour « pratiques commerciales trompeuses » et « encaissement anticipé ».

    B.C. et A.B.

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    Article paru le mercredi 29 août 2012 au sein du parisien / Aujourd'hui en France

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