La plus ancienne mention de « Boricos » puis « Bouricos » a été relevée sur un registre qui daterait de 1077. Par la suite, des indications plus précises sont données sur des actes notariés à partir de 1241. Le seigneur des lieux établit un petit fortin en bois dès le XIe siècle (motte féodale). Bouricos est présenté comme une fortification construite par la baronnie de Labouheyre dont ce quartier dépend.
Ce lieu a un statut particulier car c’est une propriété personnelle du roi d’Angleterre qui avait confié ce fief royal à un seigneur vassal avec la responsabilité et la garde de son « castrum ». Le dernier seigneur connu s’appelle Forest de Saint Clair.
La famille L’Ecuyer Forest de Saint-Clair garde le domaine – environ 2000 hectares pour elle-même et ses héritiers – jusqu’à la Révolution. A la Révolution, le domaine est confisqué par l’administration. Un certain Antoine Dupouy réussit à en faire racheter une partie par la famille L’Ecuyer conserve le reste : l’airial et les maisons que nous connaissons aujourd’hui, environ 3 hectares.
L’église perd son statut de paroisse en 1790 ; elle est alors rattachée à la commune de Pontenx-en-Born. Chapelle, fontaine et chemins d’accès deviennent « propriété communale » (comme lieux de culte) lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.
Une descendante de Monsieur Dupouy épouse ensuite un certain Monsieur Coloubie qui permet à une communauté de moines de la Fraternité de la Vierge des Pauvres de s’y installer à partir de 1955. La chapelle est restaurée par la commune en 1956. Grâce à la volonté du maire et du conseil municipal de Pontenx-les-Forges, c’est à cette même famille que la municipalité achète ce lieu au départ des frères, au printemps 2013, préservant ainsi définitivement, on l’espère, cet endroit magique propice aux haltes spirituelles et situé en dehors du temps…
Chaque année, depuis des siècles, « à la Saint-Jean », c’est à dire le 24 Juin, au solstice d’été, la foule se rassemble à Bouricos. Foire, messe, pèlerinage jusqu’à la fontaine et… bal sont au programme. L’airial est alors envahi par une foule considérable déversée « à pleines charrettes ».
Si l’on consulte l’indicateur de la Compagnie du Chemin de Fer des Landes des années 1910, on constate que « Trottoir de Bouricos » figure comme station de la ligne qui relie Labouheyre à Mimizan-les- Bains et qu’un train s’y arrête une fois par an, le 24 Juin…
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