Nommée selon les époques porte de Breith, de Lavaud, de Notre-Dame ou de la prison, elle a été construite au 13e siècle, puis remaniée plusieurs fois et probablement surélevée à la fin du 15e siècle.
Construction rectangulaire de 25 mètres de hauteur, la porte Saint-Jean présente trois niveaux d’élévations et est flanquée de deux tourelles d’angle en encorbellement. Elle est couronnée de créneaux et de mâchicoulis supportés par des corbeaux triples.
L’accès à l’intérieur de l’enceinte se fait par une ouverture en arc brisé côté extérieur et en plein cintre côté intérieur.
Le premier étage est accessible par un escalier menant au chemin de ronde. Le deuxième étage se compose d’une seule et unique petite pièce. Un escalier étroit permet d’accéder à une plateforme abritée par une toiture en tuiles plates.
La porte Saint-Jean a servi de prison jusqu’en 1860, mais son dernier occupant aurait été un prisonnier allemand.
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