Lisbeth Gruwez a fondé la compagnie Voetvolk en 2007 avec son complice le musicien Maarten Van
Cauwenberghe. Ensemble, ils conçoivent une dizaine de pièces dont AH/HA, Lisbeth Gruwez dances Bob
Dylan, We’re pretty fuckin’ far from okay et The Sea Within. Le nom de la compagnie signifie en flamand
«infanterie», car leurs créations jettent littéralement « les corps dans la bataille sans artillerie technique».
Déjà programmée en 2014 au Théâtre Saragosse et ayant marqué le public présent, le solo It’s going toget
worse and worse and worse, my friend, performance physique de haut vol, se déploie sur le grand
plateau du Foirail pour nous fasciner à nouveau.
La pièce s’appuie sur les fragments d’un discours de l’ultra-conservateur télévangéliste américain Jimmy
Swaggart. La chorégraphe met en scène et en gestes le pouvoir de la parole portée par un locuteur
extatique. Extrêmement précise, d’une élégance curieusement inquiétante, la danse de Lisbeth Gruwez
traduit l’engagement total de celui qui parle. L’enthousiasme bonhomme du discours cède bientôt la place à
une véhémence plus trouble, un désir compulsif de persuasion. La pièce démontre,selon les propos du
prêtre, que le langage est une arme redou table. Le discours idéologique et politique ne fait pas que
galvaniser les foules, il plonge également souvent celui qui parle dans un état proche de la transe.
Accompagnée d’une bande-son composée de paroles diffuses, Lisbeth Gruwez distille l’essence de
l’orateur et son langage corporel en une étude captivante
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